Porte-serviettes ou parapluies ?
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Les porte-serviettes solidaires d'Anne-Marie Glotin
Entretien Anne-Marie Glotin, de l'association Partage Bretagne Côte d'Ivoire confectionne des porte-serviettes en forme de parapluie pour soutenir Grégoire Ahongbonon. Ce Béninois se bat depuis 20 ans pour libérer et accueillir les malades mentaux dans des centres adaptés. Comment est venue l'idée d'aider les malades de Grégoire par le bricolage ? Avec l'association Partage Bretagne Côte d'Ivoire, nous parrainons des jeunes analphabètes au Burkina Faso qui n'ont pas la chance d'aller à l'école. A Solenzo (Burkina), une école ménagère permet aux jeunes femmes de faire de la cuisine et de la couture. Elles apprennent à teindre les tissus. Les Soeurs nous ont donné ces tissus pour le vendre. Comme ils ne se vendaient pas bien, j'ai eu l'idée d'en faire des porte-serviettes en forme de parapluie. Les bénéfices repartent en Afrique. C'est une double action : aider les jeunes de l'école de Solenzo en achetant leurs tissus et aider Grégoire pour le traitement des malades. Comment fabrique-t-on des porte-serviettes ? Je suis aidé dans ce travail par Adrienne qui m'aide à coudre les liens ainsi que deux Michel : l'un qui m'aide à faire la base du porte-serviettes et l'autre qui fait le montage du parapluie avec la crosse. Je découpe les tissus qui nous arrivent d'Afrique, très colorés et teints à la main. Il faut bien calculer et je décale parfois pour faire le maximum de ronds dans la pièce de tissu. Un peu de couture et le tout est fait. Il faut bien au moins deux heures de travail par parapluie. Je fais cela depuis trois ans sur mon temps libre. Combien de porte-serviettes avez-vous pour l'instant vendus ? J'ai vendu mon 315e parapluie l'autre soir. Chacun est vendu 15 € l'unité. Grâce à la vente des porte-serviettes, 2 600 € ont déjà été versés pour le traitement des malades de Grégoire. C'est une satisfaction de pouvoir aider par ce travail les malades de Grégoire. J'espère continuer encore. Contact : 02 40 88 18 49. |